La médecine occidentale
Comparée à la médecine arabe, la médecine occidentale parait sous développée.
Elle était constituée de bribes de savoirs issus de l'Antiquité, de traductions incomplètes des textes médicaux antiques.
Les textes médicaux latins étaient essentiellement formés de tableaux cliniques, de règles aidant à établir des diagnostics à partir de la prise du pouls et des observations d'urines, de recettes et de régimes. Ils étaient destinés à la pratique uniquement, négligeant la théorie et la compréhension des maladies.
La médecine populaire apparaît proche de l'empirisme et du mysticisme, elle est souvent accompagnée de prières et d'incantations.
De plus ce savoir était détenu, réservé et conservé dans les monastères.
C'est cette sous-information scientifique qui pousse les médecins et savants occidentaux à s'intéresser à la médecine arabe et à aller puiser des connaissances nouvelles pour enrichir leur savoir médical.