La médecine arabe au Moyen-Âge
La médecine arabe, pendant l'Âge d'or islamique, se pratiquait dans l'ensemble du monde arabe qui englobait de nombreuses régions.
Les systèmes médicaux traditionnels de ces régions ont directement influencé et inspiré la médecine arabe. Les médecins ont synthétisé les savoirs, la théorie et les pratiques venant d'Arabie, d'Inde et autres contrées du monde arabo-musulman. Cependant, les bases théoriques et pratiques de la médecine arabe ont été principalement tirées de la tradition grecque et des savoirs médicaux grecs, s'appuyant sur les travaux d'Hippocrate et Galien.
Le système hospitalier était extrêmement bien développé dans les pays du monde arabe. Il y avait des hôpitaux dans toutes les grandes villes, les services hospitaliers étaient innovants par leur fonctionnement et la diversité des services qui les constituaient, ainsi que par les méthodes utilisées par les médecins et le personnel infirmier. Des écoles de médecine ainsi que des universités délivraient des diplômes.
De nombreuses encyclopédies de médecine ainsi que des traités furent publiés par les médecins arabes, dont une partie, traduite en latin, influença grandement la médecine occidentale.
De nombreux médecins arabes sont considérés comme de grands contributeurs à la médecine moderne, comme Avicenne qui par ses nombreux ouvrages médicaux est considéré comme le père de la médecine moderne ou encore Abulcasis, qui est lui considéré comme le père de la chirurgie moderne.
La médecine arabe englobait des dizaines de domaines médicaux, et a apporté sa contribution dans le domaine de l'anatomie, la physiologie, l'épidémiologie, l'étiologie, la pathologie, la dentisterie, la chirurgie, l'obstétrique, les sciences pharmaceutiques et bien d'autres encore. Les médecins utilisaient des méthode scientifiques pour acquérir leurs connaissances à partir de faits, d'observations, d’expérimentations, de recherches, d'essais cliniques, de dissections et d'autopsies.
C'est tout l'aspect pratique de l’exercice médicale de la médecine arabe, à travers l’amélioration des techniques chirurgicales ou bien encore la description détaillée et complète de certaines maladies qui en ont fait la singularité et la vitalité.