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L'Influence de la médecine arabe sur l'Occident médiéval

L'apport de connaissances scientifiques du monde arabe au monde occidentale :

Au Moyen Âge, entre le VIIIe et XIIIe siècle, le monde arabo-musulman connait son apogée. Il développe un savoir et accumule des connaissances scientifiques, à partir des textes de la Grèce antique et d’œuvres originales des scientifiques arabes, qui surpassent de loin ceux du monde Occidental.

Ces sciences "arabes"  réunissent le savoir de nombreux scientifiques, aux origines diverses et de tous les coins du monde arabo-musulman, qui publiaient leurs travaux dans la langue scientifique dominante de l'époque : l'arabe.

  Les savants occidentaux y puisèrent alors les savoirs leur faisant défaut en traduisant en latin les ouvrages des scientifiques arabes, comblant le manque d'information dans ce domaine et redécouvrant les textes grecs oubliés, complétés et approfondis par les savants arabes, ainsi qu'en prenant les nouvelles connaissances et en assimilant les avancées et découvertes de ces savants. 

Ces traductions se concentreront principalement dans deux des plus grands foyers scientifiques du bassin méditerranéen de l'époque, lieux de mélange culturel entre le monde arabe et le monde occidental : l'Andalousie et l'Italie du Sud. 

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L'influence des médecins arabes sur la médecine occidentale

L'influence des connaissances médicales arabes sur la médecine occidentale médiévale fut considérable. Elle bouleversa complètement les traditions médicales de l'époque et éleva considérablement  le niveau théorique, pratique et le domaine pharmaceutique de la médecine occidentale.

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Cette transmission se fit sous forme de vagues de traduction des textes arabes, très divers et parfois contradictoires, en latin.

Une première au XIe siècle, qui avait pour but de traduire le plus d'ouvrages possibles pour acquérir les connaissances qui manquaient cruellement au occidentaux dans le domaine médical. Elle permit l’établissement de la doctrine médicale occidentale. Puis une deuxième vague au XIIe siècle, qui mettait en avant et se rappropriait le Galénisme. 

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Enfin, au XIIe siècle, de nouvelles traductions redéfinirent le lien entre la médecine et la philosophie instauré dans l'Antiquité.

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